mardi 23 novembre 2010

THEM CROOKED VULTURES au Zenith, mardi 8 juin 2010



Setlist:
No One Loves Me & Neither Do I
Gunman
Scumbag Blues
Dead End Friends
Elephants
New Fang
Highway One
Bandoliers
Interlude With Ludes
Mind Eraser, No Chaser
Caligulove
You Can't Possibly Begin To Imagine
Spinning in dafodils
Reptiles
Warsaw

Place à la sueur et à la bière avec les ultras attendus Them Crooked Vultures au Zenith de la capitale française, Paris.
J’avais été emballé par la prestation à Rock en Seine mais ne connaissant pas leur magnifique album à l’époque, il était difficile de rentrer dans le concert de ce groupe très technique… après s’être bien imprégnés de la galette, j’avais bien envie de retourner voir les légende du rock qui tache, dans un cadre plus personnalisé, faute d’être intimiste.


Bref le groupe arrive, Josh Homme hilare en tête, sans fioriture ni musique, et entame avec Elephant et putain ce son est énorme, la batterie claque comme un gant de cuir sur des fesses grasses, la basse vrombit comme si le funk n’avait jamais existé…On commence debout dans les gradins, le zénith est plein comme un œuf, la foule compact et énervée… le concert, jusque là puissant, prend réellement son envol au troisième titre, le magnifique Scumbag blues, ou le groupe enchaine ses rythmique au cordeau et des envolés bluesy carrément destructrices… putain on est sous le charme ! Ce titre aurait pu (aurait dû ?) clôturer le set, tant il est intense et magistrale…
La suite le sera également, et bien sûr tout les titres de l’unique album seront joués… On fini par aller investir la fosse, sur Mind Eraser, pour aller se caler à 10 petits mètres du gros Alain Johannes.


Le groupe est en putain de forme, le tout est sacrement carré, et c’est ce qu’on pouvait éventuellement reprocher à l’album… on sent l’expérience et le boulot derrière, mais ces mecs sont pas des stars sur le retour là pour cachetonner ; il y a des vrais compos et une sacré énergie. La rigueur est arrondie par des breaks, des solos, des réorchestrations qui brouillent les pistes avant de fatalement retomber sur les pieds du riffs imparable. La putain de classe.


C’est John Paul Jones qui récupère le plus d’encouragement à l’annonce de son nom ; c’est dire la popularité toujours soutenue de led Zeppelin si « juste » son bassiste est acclamé de la sorte. Ce même John Paul nous gratifiera d’un solo de piano très gay mais néanmoins magnifique sur un titre inédit, pendant que ses camarade l’admirent dans la pénombre, comme des enfants…
Grohl est sacrement bluffant, c’est un bonheur de le voir derrière les futs, à quel point cette homme allie technique, puissance, et endurance. Bref les trois mots du jour : « Dave Grohl enculé » !
Bref tout ça fini au bout de deux heure (long pour un groupe de Josh Homme !), sans rappel mais avec un bonheur intense. Meilleur concert de l’année, so far

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