vendredi 20 novembre 2015

ARNO au Bataclan, mardi 4 decembre 2007

Arrivée synchrone pil poil, tout juste le temps de choper une chopine avant qu'Arno n'arrive sur scène accompagné de son groupe (un batteur, un gratteux, un bassiste et un pianiste).
Ca commence un peu mou du genou et ca va durer une bonne heure comme ça; ma connaissance approximative du repertoir du belge n'aide pas l'appreciation. Effectivement, les compos n'etant pas fulgurantes, il est en plus très difficile de dechiffrer les baragouinements d'Arno, autant en anglais qu'en français. La posture de l'alcoolo deglingué est certe amusante, mais elle à ses limites.
En fait le style musicale d'Arno sur scène me fait beaucoup penser à Thomas Fersen; avec ces alternances de ballades un peu folk et de fulgurance plus rock n roll, toujours avec cette attitude et ce ton très decalé. Seulement Fersen possède cette grace et des zicos excellent, ce qu'il semble manquer au gros belge.
Après une heure sympathique sans casser trois pattes à un babouin, il sort quelques classiques, dont le toujours superbe "Dans les yeux de ma mère", seul avec le piano, puis le rappel avec "Putain, Putain" (en fait je connais pas le titre de la chanson mais le fidèle lecteur aura bien compris ce à quoi son gronikeur preferé se référe), "Bathroom singer" (idem, cher lecteur) et un autre titre bien dezingué avec des cymbales dans tous les sens, qui reveil enfin un public acquis mais poli (ou le contraire).

Bref bien mais bof quant même. Ou pas.

mercredi 18 novembre 2015

ELBOW au Bataclan, vendredi 17 avril 2009


Le Bataclan en pleine vacances scolaires… pas la meilleure idée pour faire revenir un groupe…

Arrivée à l'heure monsieur l’agent, godet, oreille à la premiere partie ayant moins de gout que la Sixteen Sixty Four à Four Eruos du bar.

Arrivée des 4 de Fires Of Rome (alors qu’ils ne sont que 3 sur l’affiche ! Arnaque !) pour un rock qui depote etonnament bien. Et dans le groupe la beauté physique est inversement proportionnel au talent : le batteur, tête d’ado boutonneux et cheuveux qui frisote au milieu du dos : Frappe de Mule qui aurait fait des etude de chirurgie (la mule). Le gratteux- hero : petit asiatique au faciés couvert d’une meche post rockesque et barré d’une paire de lunette defiant le Stephen Hawkins circa 1989, le tout enchainant les solos fumants et les rythmiques à la tronconneuse. Bref grande classe.

Ajoutez dans le lot une basse mixée bien trop « dans ta face » (dommage) et un chanteur type minet-grand-timide… effectivement c’est très bon, dommage que le chanteur y pose son ton post Maroon Five (oui, je sais…) et son charisme de vieux chien ( ??)… bien bien qomème

Viens après une attente que l’on qualifiera de « raisonnable », Elbow, ze nouvelle coqueluche of England. Sauf, donc, que c’est pas ze nouvel coqueluche of Paris… Explication : quand on est au bar, on se dit que tout le monde doit etre dans la fosse, et quand on est dans la fosse, on se dit que tout le monde doit etre au bar… en fait la salle est (à peine) à moitié remplie… c’est un peu tristoune mais on peu s’approcher de la scène facilement et pour une fois on ne souffre pas de la legendaire chaleur du Bataclan…

Bref : Elbow. Le groupe à ramené le tintouin ; décor qui tape mais du genre smooth un peu transe, et les cordes à joli minois qui vont bien (trois violons et une violoncelliste)… Pas mal de titres du dernier album seront distillés dans les esgourdes du chalant eparse et ca tombe bien puisqu’il est très bien, ce dernier album (avec le cube, là… mais siiiii, tu sais ?!)… Ca plane pas mal, on est porté par la voix tantot cristaline tantot eraillée du chanteur, qui la maitrise avec talent. Une sorte de mix entre Paul Weller et Sting… la voix, pas le chanteur.

Quelque fois un peu trop transe justement, puisque certains titres s’etirent et tendent se transformer en performance vocale un peu redondante. C’est beau mais point trop n’en faut comme disait ma grand-mère (nan je deconne : elle le dit toujours). Bref dommage c’est quelque fois un tout petit peu tendance Coldplay-esque et d’autre bons titres sont un poil trop copiés / collés de l’album. Sinon c’est tout bon, muy sympatico.

 Une soirée non denuée de defauts mais au demeurant bien cool.

mardi 17 novembre 2015

THE HIVES au Bataclan, mardi 27 novembre 2007

Après la belle prestation coup de poing dans ta gueule de Rock en Seine, c'etait avec enthousiasme qu'on pointait nos arpions dans la "petite" salle du Bataclan.

Ça démarre rapidos avec plusieurs titres du dernier album pour un concert qui en comportera les meilleurs.
L'attitude du groupe n'a toujours pas changée; tronche en biais (le bassiste et le deuxième gratteux), attitude de branleurs invétérés (le premier grateux et le batteur) et grosse gouaille nawakeske (le chanteur).
La foule à bien du mal à demarer et Pelle Almquist ne manque pas de chambrer, en plaçant "The Hives!" à peu près tous les deux mots. Le 3 ème degrés fonctionne plutôt bien, même si on comprend pas toujours son baragouinement.


La chaleur monte plutôt rapidement, décidément le Bataclan est une fournaise, et le groupe tombe les blazers et les cravates pour laisser place à des chemises trempées.
Ça tourne rond, ils ont pas inventés l'eau chaude mais ça tape sec. C'est juste rock n roll ni plus ni moins.
Viens la scie hypra efficace "Hate you say i told you so" qui fait exploser le Bataclan, les converses et les artères. Viendront un bon lot dans le même tonneau, "walk idiot walk" "tic tic boom" et le meilleur titre du dernier album, "won't be long". Les titres du dernier album, justement, font quelque peu sortir le groupe des compos bébête punk à la Wampas et y amenant plus de finesse, avec toujours la même sauvagerie. L'énorme "Main Offender" depote les schtroumpfs et les portugaises ensablées également.


Le groupe quitte la scène au bout de seulement une heure et, vu la chaleur et le rythme, on comprend que le concert sera court. Le rappel pour trois titres; "H.I.V.E.S", hyper molasson, le seul titre chiant du set, suivi de je sais plus quoi et conclu par un "Die alright" qui fini de nous épuiser avec le groupe. Au final un set très court d'1h20, mais vu l'énergie dépensée, on consent à s'en contenter.
Basique mais énergique. très bon.


PEUPLE DE L'HERBE au Bataclan, le mardi 9 octobre 2007

J’ai été pas mal surpris par la fougue du groupe et surtout par l’ambiance surchauffée de la salle parisienne. Foule bigarrée de bobos et de dreadlockeux, tout le monde est à bloc. Le son du Peuple de l’Herbe n’est pas novateur mais reste très original, voguant entre le trip hop, le jazz, le reggae, le rap et le rock dans le genre pas content.

Deux MC, un bassiste, un DJ, un batteur et un trompettiste envoient le bouzin dans le genre sévère et ca danse dans tout les sens. Je n’ai pas adhéré à tout les morceaux (la voie sur-grave du MC anglais est plutôt lassante) mais c’était un putain de bon moment avec un public parisien dans une forme étonnante.

THOMAS FERSEN au Bataclan, mercredi 30 novembre 2005


Retour au Bataclan pour la première fois depuis le mythique concert de Radiohead il y a déjà 9 ans… et mes souvenirs sont bien conformes à la réalité, c’est peut être bien la meilleur salle de concert parisienne. Taille franchement humaine, balcon, son excellent… j’aime.

Peux connaisseur mais surtout complètement amorphe au moment de son passage sur Keramphuil en 2004 (faut dire, le dimanche à 15 heure c’est pas la grande forme), j’ai depuis découvert (merci Kevino) la superbe galette « La cigale des grands jours », qui m’a pas mal motivé pour (re)voir Thomas Fersen en concert. Et j’ai pas été déçu.

Pas mal de compères sur scène ; un multi instrumentiste (guitare, mandoline, banjo, violon !), un pianiste, un bassiste / pianiste, un batteur, un accordéoniste (déchaîné) et le lunaire fersen envahissent la petite scène du Bataclan devant les acclamations de joie… le concert démarre calmement dans le public avec deux titres du dernier album… peu connaissent déjà les paroles par cœur mais le style Fersen est bien là. La majeure partie de cet album sera joué, en alternance avec des morceaux de « Pièces montée » majoritairement, qui sont probablement les mieux taillés pour la scène.
 
La réaction du public est fidèle à mes espérances, une belle ambiance offerte par les bobos parisiens. Fersen interviens pas mal entre les chansons pour des explications de texte plus que bancales…. Si j’avais pu penser aux Charrues qu’il était raide, il n’en était probablement rien… il est juste à la masse et c’est ça qui fait tout son charme, son univers. L’ambiance est vraiment excellente sur scène comme dans la fosse, les sourires se figent, la bonne humeur règne. Plusieurs rappels seront joués, le public refusant presque définitivement de partir, poussant fersen à chanter juste avec son joueur de mandoline, reprenant au final « le tournis » qui deviendra j’en suis sur un de ses grands classique… c’était bon ! et cela le sera sûrement à l’Olympia en mars prochain… pourquoi pas.