mardi 23 novembre 2010

PHOENIX au Madison Square Garden, mercredi 20 octobre 2010

Toujours dans la grosse pomme, on avait prévu le coup d’aller faire un tour au Madison Square Garden pour se dépayser un coup et aller écouter les versaillais de Phoenix.

On est évidement très excités à l’idée de découvrir la mythique salle de new York, qui a abrités tant de concerts mythique (le live Get yer yaya’s out des Stones, par exemple) et on ne sera pas déçu ; organisation ultra efficace, on se retrouve en deux deux à nos place au milieu de la gigantesque enceinte. Clairement plus grande que Bercy, les gradins sont tout en longueurs et la moitié du terrain est transformé en fosse et l’autre moitié est en places assises. On va gouter les buds (oui, oui avec le carte d’identité cette fois) et les hot dogs pendant que la première-première-partie, Wavves vit son heure de gloire (soit ses 12 potes massés devant la scène pendant que la salle se remplie timidement. Ses derniers distillent un espèce de rock d’ado tout pourri avec un son tout pourri aussi. Next.
Next, donc Dirty Projectors. Une espèce de sous-Arcade Fire avec trois minettes qui envoient des chants lyriques un peu zarbi sur des scies musicales assommantes. Ronfl. Bud. Hot Dog. D’un autre coté ils sont petits leur hot dog, un ca fait juste.


Une fois la salle pleine comme un œuf (c’est « sold out » pour les petits frenchy ce soir), les lumières s’éteignent et Phoenix entame Liztomania dans le délire complet ; toute la salle connaît les paroles et il y a une ambiance de dingue pendant le refrain. Oui, oui moi aussi j’en revenais pas. Je pense que l’immense communauté bobo voit en Phoenix une classe et une finesse so french.
Ayant explosé aux US (et un peu partout dans le monde) avec leur dernier album Wolfgang amadeus Phoenix, c’est bien sûr surtout des extrait de cette galette qui seront joués/ Manque de bol, c’est loin d’être leur meilleur puisqu’ en chantre du c’était mieux avant, c’est surtout le premier album (United) que j’affectionne. Le gimmick de répéter ad vitam le refrain style disque rayé (« like a ride lirke a ride ho ! » /  « more more more » and so on) à tendance à me hérisser la tonsure mais bon que voulez vous il y a plus de jeunesse. Tout ça pour dire que le concert se met un poil en pilote automatique ; le groupe ne démérite pas mais il y a peu de morceau de bravoure et on frôle toujours l’énergie rock n roll sans jamais y déraper ; sans doute en bons versaillais, les Phoenix sont trop sages.
Heureusement les classiques repointent le bout de leur nez et le vieux « Funky Square dance » viens Peter la baraque et me sortir de ma demie torpeur. Ca envoi bien et les américains restent au top. J’aurais imaginés qu’ils soient enthousiastes mais sages ; en fait il y a une pure ambiance dans le  « MGS ».


Viens le break et le chanteur et les deux frangins gratteux ressurgissent au milieu de la salle autour de la console technique, assaillis par les fans qui n’en reviennent pas.  On a le droit à « Honeymoon » dans une ambiance hystérique puis à une mièvrerie couillonne, reprise française inconnue au bataillon (Johnny ?) * mais les américains y trouvent surement du charme, n’entravant rien aux paroles ineptes à l’eau de rose.



Pendant que ces trois là fendent la foule, la rythmique réchauffe la grosse scène pour que tout ce petit monde entame If i ever feel better aaaaahhh… effectivement ca va mieux ! Inévitable, incontournable mais fabuleux ce titre… et là, tout s’arrête, musique, lumière, pendant une a deux minutes, jusqu'à ce que le duo casqué de Daft Punk apparaissent sur un coté de la scène derrière leur machine et sur les écrans géant. Délire total, so french ! Après une bidouille around the world sans doute histoire de dire oui oui, c’est bien nous, ils enchainent avec Harder Better Faster Stronger d’abord syncopé puis plus fluide, jusqu’à ce que Phoenix reprennes son titre par-dessus, ce qui nous donne un putain de bootleg en live ! énorme et putain j’adore ces deux titres. C’est du très lourd…
Le concert sera clôturé par le dernier single, 1901 (le rôle de Daft Punk semblant là moins évident), évidement moins percutant mais bien, bien quant même.
Dommage pas de Everything is everything en duo comme à Carhaix, pas de Too young pour les vieux de la vieille non plus, mais un bon concert dans un cadre mythique et un final du genre inoubliable. Irrégulier, mais classe.

Lisztomania

3 commentaires:

SonicYan a dit…

[mode jalousie on]
mouais, c'était pas un peu grand comme salle pour l'acoustique?
[mode jalousie off]

Anonyme a dit…

Aimer la musique, le rock, la sueur et aller un concert de Phoenix..y a comme une erreur. Céline a bon dos.

Rock'n roll is not dead ! Kenavo

Jim Phelps a dit…

Les chapelles et les clochers n'interessent pas Phelps Oddity; blog ouvert et curieux de tout.

J'ai bon, là?