mardi 23 novembre 2010

AIR au Casino de Paris, 11 janvier 2010

L’année concert a bien commencé, avec Air au Casino de Paris.

Retour dans cette salle dont le personnel et la deco semblent plus adaptés au concert smooth pas trop transe de Air, plutot qu’aux furies de Beth Ditto ou de Didier Wampas que j’avais pu voir precedement. Ici, moins de risques d’arriver à rupture de 1664 avant la fin de la première partie.
Il s’agit en l’occurrence ce soir de 1971 ; soit un trio folklo chiant ; ca n’irrite pas les esgourdes mais on frole l’apoplexie. Bof.

Une biere plus tard, donc, arrivée de Air sur scène en format trio egalement ; exit la bande de zicos aux claviers, aux percus et autre instruments superfetatoires ; il ne ‘agit ici que du duo plus un batteur. Et la formule est plutot gagnante ; les morceaux sont plus depouillés, moins luxuriant, on perd en arrangement ce qu’on gagne en efficacité.

Les deux singles gnangnans du dernier album (Do the joy et so light is her footfall) sont expediés d’entrée ; c’est un peu mou comme attaque mais au moins on est debarassé.
La suite sera un excellent patchwork de leur six albums ; la plupart des titres etant revisés, malmenés, revisités… c’est probablement pour ça que je ne me lasse pas de les voir sur scène.
C’est toujours ceux de Moon Safari et de 10000 Htz legend qui se taille la part belle ; Talisman, La femme d’argent, Kelly watch the stars, People in the city,  How does it make you feel, même si je regrette l’abscence de l’enorme Don’t be light, probablement plus difficile à executer en formation serrée.
Bref uniquement de l’essentiel (à part l’indecrottable Sexy Boy, que le groupe charcute à chaque concert, comme pour mieux faire passer la pillule) pour une prestation bien meilleur que celles de la tournée precedente (Love 2 etant bien meilleur que Pocket Symphony, ca aide).

On reviendra.

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