mardi 23 novembre 2010

AIR à la Maison des Arts de Creteil, mardi 9 novembre 2010


Avant qu'autre chose me passe entre les esgourdes, il me faut vous compter ma virée chez les zoulous, soit le concert de Air à la Maisons des Arts de Créteil, le 9 novembre.

Après avoir tourné autour du blockhaus qu'est cette Maison des Arts à la recherche de l'entrée, on arrive dans cet immense hall moche mais classe, et on se rend au bar pour lamper des Heineken et manger une salade de pate au bleue d’auvergne ou un truc proto-pouffe dans ce gout là.  Boisson interdite dans la salle donc la première partie se passera de nous dans son auditoire (quel tristesse).
Bref la grande salle du MAC (car il y a également une petite salle, c’est énorme) est une sorte d’amphithéâtre très spacieux uniquement composé de fauteuils rouges très confortables montés très à la verticale. Bref imaginez Air jouant devant le grand écran du mega multiplexe près de chez vous, vous y êtes.


Bref les deux zozos arrivent flanqués de leur batteur et entament sur une séries de titres issus du dernier album Love 2, pas degueulasse au demeurant. Le son du trio rend quelque chose de plus sec, de moins luxuriant et la basse est particulièrement mise en avant sur quelques titres un peu psyché. C’est du tout bon.  Il manque néanmoins un gazier dans le lot puisque qu’on surprend quelques boucles de percus ou de guitares par ci par là. Etrange.
Le groupe avance par phase dans sa setlist pour arriver enfin au brillant 10000Hz Legend avec mon favoris Don’t Be Light (mais Nicolas machin ne vaut pas le bassiste qui nés accompagnait en 2002 et rendait ce titre furieux), Radian et People in the City.
La salle est enthousiaste mais très polie. Ca sent le quadra en goguette. Rien de scandaleux à voir un concert de Air assis mais il est vrai que le fait que ça soit le cas de tout le monde donne une ambiance cotonneuse et plutôt sage. Non pas que la fosse soit d’habitude en fusion lors des solos de theremine des versaillais mais là on se croirait un peu au théâtre, surtout que le light show est magnifique et scotch littéralement au siège. Heureusement qu’on a eu la dose de rock n roll 10 jours plus tôt à la cité de la musique.
Après un beau passage par Highschool Lover (rare sur scène, il me semble), on repart dans des envolées planantes et très floydienne du premier album (Talisman, Kelly watch the stars etc…).


Le rappel clôture par l’inévitable scie sexy Boy (plus sage et moins défouraillé que sur d’autre prestations) puis le magique la Femme d’argent qui me fait rentrer dans un état second (à moins que ca soit le bleu d’auvergne que j’ai du mal à digérer).
Bref peu de surprise par rapport au concert du Casino de Paris du début de tournée et une ambiance un peu trop feutré mais il y a pas de mal à se faire du bien comme dirait l’autre.

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