Le Bataclan était ze place to be en cette fin janvier, avec la prestation australe de Wolfmother.
On arrive pile poil pour le début du set de Black Angels, qui durera une bonne heure. Tout le monde est déjà dans la salle, le buzz fonctionne bien et il vrai qu’il est rare de voir une première partie si reconnue… N’empeche que perso j’accroche pas des masses. La basse est trèèèès lourde et particulièrement en avant, épaulée par les coup de ploum ploum de la mini batteuse, pendant qu’un gratteux tricote en mode suraigu et que le chanteur annone avec un max de reverb’. C’est lent, très psychédélique, aucun riff à l’horizon. Je risque de me faire lyncher pour avancer de tel insanité tant les Black Angels font office de buzz cool depuis un an mais, sorry, ça m’a un peu gavé.
Bref biniouse avant que les aussies ne barque sur scène.
C’est une autre paire de manche que les amerlocks ; ca déboule dans ta face, gros riff de gratte epaulé d’une manière hyper carré par le bassiste survolté (et à priori sur-défonce), ça envoi du lourd. Le batteur à une frappe de mule (même si il abuse des cymbales) très impressionnante et le gratteux de surplus sert lui pas à grand-chose.
Le leader Andrew machin est très bon ; excellent gratteux, bon chanteur sauf quand il insiste dans les aigus.
Wolfmother n’a pas inventé l’eau chaude mais a des titres hyper efficaces qui font bien bouger le popotin ; dancing feet, california queen, new moon rising, bien sur le Women, envoyé baladé tel le tube embarrassant.
Une atmosphère de flou artistique règne sur scène entre chaque chanson, on dirait qu’il n’y a pas vraiment de set et que le groupe navigue à vu. Néanmoins, les titres sont executés d’une manière hyper carré, et on sent qu’il y a du boulot derrière. Ça ne nuit pas néanmoins à la fraîcheur du truc ; un son excellent, un public rarement vu aussi chauffé à blanc au Bataclan, et ca donne un putain de concert. Le groupe lâchera les dernières cartouches sur The Joker & The Thief (imparable) puis cassera la batterie, mais avec le plaisir s’il vous plaît.
Bref tout ça fait beaucoup penser à Black Sabbath et à Led Zeppelin, mais c’est pas moi qui irait m’en plaindre. Excellent.
Setlist:New Moon Rising
White Unicorn
Encore:
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