Retour
au Bataclan pour la première fois depuis le mythique concert de Radiohead il y
a déjà 9 ans… et mes souvenirs sont bien conformes à la réalité, c’est peut être
bien la meilleur salle de concert parisienne. Taille franchement humaine,
balcon, son excellent… j’aime.
Peux
connaisseur mais surtout complètement amorphe au moment de son passage sur
Keramphuil en 2004 (faut dire, le dimanche à 15 heure c’est pas la grande
forme), j’ai depuis découvert (merci Kevino) la superbe galette « La
cigale des grands jours », qui m’a pas mal motivé pour (re)voir Thomas Fersen en
concert. Et j’ai pas été déçu.
Pas
mal de compères sur scène ; un multi instrumentiste (guitare, mandoline,
banjo, violon !), un pianiste, un bassiste / pianiste, un batteur, un accordéoniste
(déchaîné) et le lunaire fersen envahissent la petite scène du Bataclan devant
les acclamations de joie… le concert démarre calmement dans le public avec deux
titres du dernier album… peu connaissent déjà les paroles par cœur mais le
style Fersen est bien là. La majeure partie de cet album sera joué, en
alternance avec des morceaux de « Pièces montée » majoritairement,
qui sont probablement les mieux taillés pour la scène.
La réaction du public est
fidèle à mes espérances, une belle ambiance offerte par les bobos parisiens.
Fersen interviens pas mal entre les chansons pour des explications de texte
plus que bancales…. Si j’avais pu penser aux Charrues qu’il était raide, il
n’en était probablement rien… il est juste à la masse et c’est ça qui fait tout
son charme, son univers. L’ambiance est vraiment excellente sur scène comme
dans la fosse, les sourires se figent, la bonne humeur règne. Plusieurs rappels
seront joués, le public refusant presque définitivement de partir, poussant
fersen à chanter juste avec son joueur de mandoline, reprenant au final
« le tournis » qui deviendra j’en suis sur un de ses grands
classique… c’était bon ! et cela le sera sûrement à l’Olympia en mars
prochain… pourquoi pas.
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