mercredi 18 novembre 2015

ELBOW au Bataclan, vendredi 17 avril 2009


Le Bataclan en pleine vacances scolaires… pas la meilleure idée pour faire revenir un groupe…

Arrivée à l'heure monsieur l’agent, godet, oreille à la premiere partie ayant moins de gout que la Sixteen Sixty Four à Four Eruos du bar.

Arrivée des 4 de Fires Of Rome (alors qu’ils ne sont que 3 sur l’affiche ! Arnaque !) pour un rock qui depote etonnament bien. Et dans le groupe la beauté physique est inversement proportionnel au talent : le batteur, tête d’ado boutonneux et cheuveux qui frisote au milieu du dos : Frappe de Mule qui aurait fait des etude de chirurgie (la mule). Le gratteux- hero : petit asiatique au faciés couvert d’une meche post rockesque et barré d’une paire de lunette defiant le Stephen Hawkins circa 1989, le tout enchainant les solos fumants et les rythmiques à la tronconneuse. Bref grande classe.

Ajoutez dans le lot une basse mixée bien trop « dans ta face » (dommage) et un chanteur type minet-grand-timide… effectivement c’est très bon, dommage que le chanteur y pose son ton post Maroon Five (oui, je sais…) et son charisme de vieux chien ( ??)… bien bien qomème

Viens après une attente que l’on qualifiera de « raisonnable », Elbow, ze nouvelle coqueluche of England. Sauf, donc, que c’est pas ze nouvel coqueluche of Paris… Explication : quand on est au bar, on se dit que tout le monde doit etre dans la fosse, et quand on est dans la fosse, on se dit que tout le monde doit etre au bar… en fait la salle est (à peine) à moitié remplie… c’est un peu tristoune mais on peu s’approcher de la scène facilement et pour une fois on ne souffre pas de la legendaire chaleur du Bataclan…

Bref : Elbow. Le groupe à ramené le tintouin ; décor qui tape mais du genre smooth un peu transe, et les cordes à joli minois qui vont bien (trois violons et une violoncelliste)… Pas mal de titres du dernier album seront distillés dans les esgourdes du chalant eparse et ca tombe bien puisqu’il est très bien, ce dernier album (avec le cube, là… mais siiiii, tu sais ?!)… Ca plane pas mal, on est porté par la voix tantot cristaline tantot eraillée du chanteur, qui la maitrise avec talent. Une sorte de mix entre Paul Weller et Sting… la voix, pas le chanteur.

Quelque fois un peu trop transe justement, puisque certains titres s’etirent et tendent se transformer en performance vocale un peu redondante. C’est beau mais point trop n’en faut comme disait ma grand-mère (nan je deconne : elle le dit toujours). Bref dommage c’est quelque fois un tout petit peu tendance Coldplay-esque et d’autre bons titres sont un poil trop copiés / collés de l’album. Sinon c’est tout bon, muy sympatico.

 Une soirée non denuée de defauts mais au demeurant bien cool.

Aucun commentaire: