Le
Bataclan en pleine vacances scolaires… pas la meilleure idée pour faire revenir
un groupe…
Arrivée
à l'heure monsieur l’agent, godet, oreille à la premiere partie ayant moins de
gout que la Sixteen Sixty Four
à Four Eruos du bar.
Arrivée
des 4 de Fires Of Rome (alors qu’ils
ne sont que 3 sur l’affiche ! Arnaque !) pour un rock qui depote
etonnament bien. Et dans le groupe la beauté physique est inversement
proportionnel au talent : le batteur, tête d’ado boutonneux et cheuveux
qui frisote au milieu du dos : Frappe de Mule qui aurait fait des etude
de chirurgie (la mule). Le gratteux- hero : petit asiatique au faciés
couvert d’une meche post rockesque et barré d’une paire de lunette defiant le
Stephen Hawkins circa 1989, le tout enchainant les solos fumants et les rythmiques
à la tronconneuse.
Bref grande classe.
Ajoutez
dans le lot une basse mixée bien trop « dans ta face » (dommage) et
un chanteur type minet-grand-timide… effectivement c’est très bon, dommage que
le chanteur y pose son ton post Maroon Five (oui, je sais…) et son charisme de
vieux chien ( ??)… bien bien qomème
Viens
après une attente que l’on qualifiera de « raisonnable », Elbow, ze nouvelle coqueluche of
England. Sauf, donc, que c’est pas ze nouvel coqueluche of Paris…
Explication : quand on est au bar, on se dit que tout le monde doit etre
dans la fosse, et quand on est dans la fosse, on se dit que tout le monde doit
etre au bar… en fait la salle est (à peine) à moitié remplie… c’est un peu
tristoune mais on peu s’approcher de la scène facilement et pour une fois on ne
souffre pas de la legendaire chaleur du Bataclan…
Bref :
Elbow. Le groupe à ramené le tintouin ; décor qui tape mais du genre
smooth un peu transe, et les cordes à joli minois qui vont bien (trois violons
et une violoncelliste)… Pas mal de titres du dernier album seront distillés
dans les esgourdes du chalant eparse et ca tombe bien puisqu’il est très bien,
ce dernier album (avec le cube, là… mais siiiii, tu sais ?!)… Ca plane pas
mal, on est porté par la voix tantot cristaline tantot eraillée du chanteur,
qui la maitrise avec talent. Une sorte de mix entre Paul Weller et Sting… la
voix, pas le chanteur.
Quelque
fois un peu trop transe justement, puisque certains titres s’etirent et
tendent se transformer en performance vocale un peu redondante. C’est beau mais
point trop n’en faut comme disait ma grand-mère (nan je deconne : elle le
dit toujours). Bref dommage c’est quelque fois un tout petit peu tendance
Coldplay-esque et d’autre bons titres sont un poil trop copiés / collés de
l’album. Sinon c’est tout bon, muy sympatico.
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