mercredi 8 décembre 2010

GONZALES & Double Penetration au Trianon, samedi 27 novembre 2010

Il y a dix jours, j’ai assisté avec quelques joyeux drilles au concert de Gonzales au Trianon.
Ravis de decouvrir une nouvelle salle d’un certain standing ; il s’agit là d’un ancien theatre renové, avec de très beau volumes comme dirait monsieur Machpro de Century 21 qui a vendu mon appart (sachant que lesdits volumes ne sont pas comparables avec ceux de mon 40m²). JE M’EGARE.
Bref on fait les crevard à la parisienne et laissons un paquet de pellerins grelotter dehors pour s’introduire via l’entrée « invitée » et decouvrir des hauteurs sous plafond impressionantes, un immense hall un peu vide, deux bars immenses dotés d’un personnel deficiant et surtout une grande salle de 1500 places avec des moulures magnifiques. Le cadre est assez impressionant. Votre serviteur tenant à rediger une chronique complete et coherante, voici la vue à 360° de la salle : http://www.fnacspectacles.com/static/uploads/fnacv2/flash/360/75-trianon.swf

Les presentations etant faites ; le plat de resistence : mister Gonzales attaque seul sur un piano à queue par une demi heure de piano solo ; magnifique et envoutant ses melodies intemporelle mais jamais pompeuses ni faciles (un peu comme cette chronique finalement). Sans faire le virtuose, il se ballade d’un titre à l’autre, sans transition. Comme pour s’excuser de la solenité de l’exercice, il s’amuse à reprendre Eye of the Tiger sous les hourras de la foule. Un beau moment.
Gonzo ne s’arrete pas de jouer pendant que les roadies installent deux autre pianos, plus petits et se faisant face, devant deux batteries. Un courte pause avec un extrait d’un dialogue de Stalone dans Rocky 5 ( ?!) et le groupe au complet entame avec I’m Europe, titre hypnotique issu du dernier album. La formation est originale mais fonctionne à merveille ; comme avec deux guitaristes, le piano de So called assure des parties rythmiques alors que Gonzales se charge des melodies et de quelques solos. Contrairement à d’autre formations pompeuses, la presence de deux batteries n’apporte pas de puissance mais les deux hommes (Mocky et le batteur de Housse de racket) jouent deux partitions distinctes, demultipliant les rythmes : hyper efficace.
Cela colle parfaitement aux titres de Ivory Tower et tout le monde se met à onduler frenetiquement.

Habillé d’un costard queue de pie blanc, Gonzo ne tarde pas à prendre le micro pour faire le show entre les titres ; grosse tchacthe en franglais ; impro ou music hall ? Bref l’homme nous sort de l’entertainment à l’americaine, plaisante sur la variet’ française, sur les juifs, les canadiens, sur lui-même… c’est plutot fun mais on frise par moment l’ego-trip. On vogue entre second degrés grincant et orgeuil deplacé… l’artiste lui-même ne semble pas savoir ce qu’il en est.
Peu importe ça bouge bien sur les titres, peut etre un peu trop de hip hop à mon gout ; ils le font bien mais ca frise le repetitf par moment. Ils arrivent à bien prendre du recul avec d’habituel gognolleries ; ainsi parlait zarhatoustra, une intervention absoluement sans interet d’Anaïs, un membre du public monte pour faire un funk en duo avec le maestro à quatre mains… Tout ça est bien dynamique mais manque peut etre de vraie surprise au vue du prestige du cadre. Le Gonzo fait quand même feu de tout bois ; des bongos, un Ipad et articule particulierement ses rap pour que nous autres gueux puissions comprendre les jokes…

Ca se termine sur les chapeaux de roue avec un enorme slam du canadien, enragé. Beaucoup de créativité de ce set et le tout reste coherent et plutot original. Un bon et parfois beau moment.

3 commentaires:

The Man a dit…

Ok pour le compte rendu du concert mais pourquoi tu ne t'es pas gelé les miches avec les autres ? Tu te fais inviter aux concerts maintenant ?

The Man a dit…

Même si tu n'étais pas invité, j'imagine que pour Jim rien n'est impossible...

Jim Phelps a dit…

En fait la file des invités etait surtout un file pour les mecs qui ont "un pote qui m'attend avec mon billet à l'interieur". C'est quelques fois pas plus compliqué que ça de faire le crevard.

jim paye (presque) toujours ses concerts